

« Mardi après-midi, le Marinarium de Concarneau accueillait une classe de première, design et arts appliqués (STD2A) du lycée Le Paraclet dans le cadre du projet « Jeunes reporters des arts et des sciences et de l’environnement ».
Élèves, professeurs, et intervenants ont profité de cette expérience originale.
Sébastien Cadiou, directeur du lieu, a supervisé l’installation d’une exposition du travail des élèves, qui ouvrira au public aux mois de juillet et août. « C’est la septième année que nous participons à ce projet en association avec Océanopolis, et le soutien du rectorat » dit-il, enthousiaste.
Le titre de l’exposition est « Rendre visible l’invisible ». Elle représente près de trois mois de travail pour ces 34 jeunes, qui ont du faire face à de nombreuses contraintes. Il s’agissait pour eux de partir d’une question scientifique pour déboucher sur une création artistique.
Leur professeure, Marie Le Moigne, explique : « Ils ont d’abord rencontré Aïcha Badou, ingénieure-chercheuse au Marinarium, qui travaille sur les bio-matériaux. Elle leur a fait découvrir les diatomées, micro-algues aux particularités multiples. Ils ont élaboré des hypothèses pour arriver à la création d’accessoires de mode en s’inspirant du bio-mimétisme ».
Très motivés, les jeunes gens ont rivalisé de créativité : une ceinture ventilante aux couleurs pastel, des masques en algues très seyants ou encore, des protections contre la pollution sonore en forme de coquillages ont été présentés, ainsi que tout leur processus d’élaboration. Des bio-plastiques et des éléments naturels leur ont aussi permis d’imaginer des protections de chevilles et un gilet « thermochrome », innovations qui pourraient connaître un bel avenir, qui sait ? Leur exposition sera complétée par les travaux d’une dizaine d’autres classes primaires. Elle sera libre d’accès ».





Les premières STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués) du lycée le Paraclet, à Quimper (Finistère) étaient présents, mardi 8 juin 2021, à la Station marine de Concarneau (Finistère). En compagnie de leurs enseignants en arts appliqués, Marie Le Moigne et Gaëtan Macquet ont participé à l’édition 2020-2021 des Jeunes reporters des arts, des sciences et de l’environnement.
Tout au long de l’année scolaire, leur rencontre avec Aïcha Badou, la scientifique de la Station, a donné naissance à des créations artistiques qui seront exposées au Marinarium, cet été.
Art et bio mimétisme
« Pas moins de 35 élèves ont été impliqués sur une édition particulière compte tenu du contexte sanitaire. Normalement, une restitution scénique des travaux plastiques était programmée au CAC. L’exposition aura tout de même lieu cet été au Marinarium. Élèves et enseignants devaient se poser une question scientifique tout en bénéficiant de l’apport d’un membre du laboratoire maritime. En l’occurrence Aïcha Badou, qui travaille sur les diatomées, afin de guider les élèves tout au long de leur expérience artistique en lien avec le bio mimétisme », souligne Sébastien Cadiou, responsable du Marinarium.
Protéger les humains du réchauffement climatique
Les élèves de Marie Le Moigne ont ainsi produit des vêtements et accessoires conçus en tenant compte de la problématique du réchauffement climatique à même de protéger l’humain de ses effets.
« Durant l’été, les visiteurs pourront apprécier, non seulement les créations, mais également les planches de dessins qui ont servi de support à leur réalisation » , explique Sébastien Cadiou.
L’occasion de découvrir les secrets de la fabrication d’un masque algue ou encore un masque grore composé de tissus, de feuilles d’or, de chaînes et de perles. Il protège de la pollution environnante en masquant le nez et la bouche. Vous souffrez de la pollution sonore ? Alors, probablement, le système ingénieux mis au point par le Paraclet au moyen d’une coquille englobant le pavillon auditif vous sera utile.