Patiemment, tissons les liens qui libèrent face aux briseurs de (g)rêves
En 2018, le premier numéro de POÉTISTHME paraissait, un peu fébrile ne nous le cachons pas, dans le grand jardin des revues numériques. Nous en sommes aujourd’hui au treizième numéro, sans compter les hors-série, et si le temps a passé, le plaisir et l’exigence sont restés les mêmes : ouvrir un espace de conversation, un lieu d’expérimentation et de transmission.
Le temps, justement, est au cœur de cette revue, et pour cause : dès l’origine nous avons revendiqué qu’elle sa « parution chaotique », faisant fi de tout rythme établi, de toute injonction à la publication.
Le chantier du langage-isthme que nous menons depuis cinq ans, c’est celui d’une parole commune que l’on pétrit dans la patience des jours et le silence des nuits. À chaque thème, nous le poursuivons, le prolongeons, le partageons grâce à de nouvelles voix qui deviennent compagnonnes, amies, se trouvent et retrouvent parfois d’un numéro à l’autre.